Quelle assurance pour pratiquer le covoiturage ?

 

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Un covoiturage exclusivement non rémunéré

Le covoiturage est une alternative très intéressante. Elle est écologique et permet de réduire les frais de transport de tous les utilisateurs. Pour certaines personnes, c’est aussi une façon de faire des rencontres.

Mais pour d’autres, c’est aussi une manière d’arrondir les fins de mois. Pourtant, à l’origine, le covoiturage était considéré comme une initiative amicale, qui ne devait viser qu’à partager les frais de carburant ou à limiter les émissions de gaz à effet de serre.

On admet également que cette pratique doit rester occasionnelle. Il faut pourtant noter que le covoiturage n’a pas de cadre législatif.

Mais pour les assurances, c’est autre chose. En effet, demander aux passagers davantage que le simple partage des frais relève d’une activité rémunérée de transports de personnes. Or, pour cela, il faut une assurance professionnelle. Si l’assureur s’aperçoit que vous touchez des bénéfices sur ce type d’activités, il peut rendre caduc votre droit à l’indemnisation.

Le prêt de volant : une clause pas toujours incluse

Au-delà de la non-rémunération du covoiturage, votre contrat d’assurance vous permet de transporter des personnes, et cela sans clause particulière. Si jamais vous avez un accident, les dommages causés aux passagers seront forcément couverts par votre contrat auto. En effet, depuis 1985, tous les contrats de cette catégorie comprennent obligatoirement une clause garantissant les indemnisations des tiers.

Cependant, cela n’est valable que si c’est vous qui conduisez. Si vous prévoyez de faire un trajet long, ou tout simplement de passer le volant, votre contrat doit contenir une clause pour le prêt de volant. En général, cette clause fait l’objet d’une extension de garantie. En outre, cette garantie peut exclure les personnes en permis probatoire.
De la sorte, passer le volant peut vous revenir plus cher que si vous êtes le seul conducteur du véhicule.

Sachez en plus que si le conducteur occasionnel crée un accident responsable, c’est vous qui subirez un malus.

Et si je passe par un site ?

Des sites se sont spécialisés sur le créneau du covoiturage. Ces dernières années, le nom de Blablacar est passé sur le devant de la scène.
En cas d’accident sur un trajet réservé sur ce genre de plateformes, c’est toujours votre assurance qui joue. Toutefois, les sites peuvent proposer des assurances additionnelles, gratuites ou non.

Trucs et astuces

Si vous prévoyez de vous mettre au covoiturage de façon régulière et durable, renseignez-vous sur les extensions de garantie qui sont possibles pour votre contrat. Vous pouvez même songer à disposer à acquérir une licence professionnelle.

Source : boursorama.com/actualites/

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